Amour, drame et trahison sous le soleil de Sicile, entre mélodies populaires et pièces des grands compositeurs, Leonardo García Alarcón renoue, non sans délectation, avec l’art du pastiche.
Basé sur le mythe d’Orphée tentant de sauver sa femme Eurydice des Enfers, l’Orfeo a fait date dans l’histoire de la musique en marquant la fin musicale de la Renaissance et le début du baroque. Leonardo García Alarcón et Cappella Mediterranea interprètent avec brio ce magnifique chant d’amour, cette fable poétique et théâtrale sur le pouvoir de la musique.
Claudio Monteverdi a inventé des paramètres nouveaux qui provoquaient l’émotion et la colère de ses contemporains. 2017 fut une année anniversaire qui a permit l’exploration de son œuvre et de mettre en lumière la force contemporaine de son langage musical.
Durant ces huit dernières années, peu d’oeuvres ont suscité auprès du public une émotion aussi intense que celle provoquée par la redécouverte du Diluvio Universale de Michelangelo Falvetti (1642-1692). L’incroyable beauté de la musique de ce compositeur jusqu’alors complètement oublié a touché tous ceux qui s’en sont approchés.
Mariana Flores et Quito Gato nous font découvrir avec légèreté et douceur des chansons populaires d’Amérique du Sud. L’énergie conjuguée des musiciens amène le spectateur à rêvasser et à se retrouver face à une nouvelle palette d’émotions contradictoires et magnifiques.
« Cappella Mediterranea ne manque pas de se démarquer dans ce qui passe pour être une œuvre avant tout vocale, rappelant ainsi que la « Sonata sopra Sancta Maria » est un solide morceau de verve instrumentale. D’une souplesse remarquable sous la battue parfois fantaisiste mais toujours claire de Leonardo García Alarcón, elle est un écrin idéal pour le plateau vocal. » – Forumopera
Résolument contemporaine, mêlant instruments anciens et modernes, l’œuvre est une passion, un hymne à la beauté et au savoir des femmes.