Le grand triomphateur de la soirée est bien le chef argentin Leonardo Garcia Alarcon. Son travail dans King Arthur est tout simplement admirable, s’intégrant parfaitement à la pièce de Dryden et à la réalisation généreuse de Di Fonzo Bo, il a sa large part dans l’impeccable continuité musicale d’une soirée qui dure trois heures. C’est un incroyable bonheur musical qu’il distille à la tête de sa formation, la magnifique Cappella Mediterranea. – Opera Online
Pollux, fils immortel de Jupiter, renonce à son immortalité pour descendre aux Enfers et ramener son frère Castor à la vie. C’est avec le chorégraphe Edward Clug que Leonardo García‑Alarcón et Cappella Mediterranea produiront cette oeuvre, où s’entrelacent amour fraternel, héroïsme et échos de guerre.
Le Grand Théâtre se fait une joie d’accueillir pour la première fois en son sein le chef-d’œuvre de Rameau sous la direction du chef presque genevois Leonardo García Alarcón avec Cappella Mediterranea.
« Enthousiasme unanime à Paris Bastille pour ovationner Les Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau dans leur interprétation – Cappella Mediterranea de Leonardo García Alarcón, mise en scène – Clément Cogitore – et chorégraphie – Bintou Dembélé. Un bonheur baroque, un bonheur tout court. » – Stephane Gilbert, Opera Magazine
Dans un palais-labyrinthe enchanté où le sorcier Atlantes emprisonne et tourne à la folie le meilleur de la chevalerie et de la galanterie, on trouve également conservé le plus inventif et le plus intrigant épanouissement de lamenti, d’arias et d’ensembles issus d’un éphémère printemps romain.
Cet opéra qui fut précurseur à son époque par son style, ses thèmes, son aspect théâtral et la gestion du chant connait enfin sa première production scénique en France grâce à Leonardo García Alarcón et Jean-Yves Ruf