Selon toutes vraisemblances, La Passion selon Saint-Jean d’Alessandro Scarlatti serait la première œuvre du genre écrite en Italie. Elle date de l’époque où il était Maestro di Capella de la cour de Naples durant les dernières années du XVIIème siècle.
Spécialiste du baroque italien et grand défricheur de partitions, le chef argentin Leonardo García Alarcón nous invite à une plongée enivrante dans les richesses de la musique polyphonique telle qu’elle se pratiquait à Rome au 17e siècle.
Dans ce grand programme de musique sacrée, Leonardo García Alarcón associe une œuvre incontournable de Haendel : son Dixit Dominus, à une découverte moins connue, mais tout aussi grandiose : la Messe en mi mineur de Giovanni Paolo Colonna.
De la Péninsule Ibérique à l’Amérique latine, les œuvres choisies par Leonardo García Alarcón plongeront le public dans la diversité et l’intensité des répertoires sacrés à travers les XVIIe et XVIIIe siècles.
La Passion selon saint Jean dans sa version napolitaine de 1685 vient magnifiquement illustrer les différences profondes entre la vision protestante du drame (bien connue chez Bach) et celle, sensée marquée de sensualité, du style italien.
Leonardo Garcia Alarcon a ainsi imaginé un office de Vêpres pour l’église San Marco de Venise à partir de quatre motets de Vivaldi, qui mêlent virtuosité, éclat, magnificence et intériorité : le Dixit Dominus, le Confitebor titbi Domine, le Beatus Viret et le Magnificat. »