Mediterráneo, élue Chanson du siècle en Espagne, et toute l'œuvre de Joan Manuel Serrat font partie de la culture espagnol et sur américaine. Imprégné des textes poétiques mis en musique par Serrat, Leonardo García Alarcón les met en résonance avec des grandes pièces du siècle d'or.
Bien que Lully n’occupât jamais de charge à la Chapelle du roi, son influence sur le développement du grand motet, si emblématique du Grand Siècle, fut décisive. Il composa pour les grandes cérémonies de la cour des motets d’apparat célébrant la gloire de Dieu et celle du roi. Le Dies iræ et le De profundis de Lully furent donnés lors de funérailles royales. Mais son motet le plus célèbre est sans conteste son Te Deum, favori du roi.
Après le succès de l’album consacré à Francesco Cavalli, voici à nouveau ces interprètes dans un programme entièrement consacré aux œuvres a voce sola de Claudio Monteverdi, entre le célèbre Lamento d’Ariana et le sublime (et moins connu) Voglio da vita uscir… Mariana Flores incarne ici les plus émouvantes personnalités de ce répertoire montéverdien.
La version proposée par Leonardo García Alarcón intercale des méditations confiées au chœur ; celles-ci proviennent des répons pour le Semaine Sainte, compositions polyphoniques qui révèlent un genre très peu connu pratiqué par ce compositeur.
Cinq voix réunies autour d’un petit orgue rivalisent de tension, de souffle retenu dans des chromatismes descendants extraordinairement rugueux. Le geste du chef debout derrière son instrument ralentit le temps, étire les notes, tisse entre les voix des fils invisibles. 24 heures - reportage à la création
C’est avec un hommage au plus génial des compositeurs flamands de la Renaissance que Ricerar célèbre d’une façon très originale ses 35 ans ! L’oeuvre de Cipriano de Rore (1515/16- 1565) a connu un succès considérable, bien au-delà de son décès. Certains de ses madrigaux se retrouvent dans des dizaines de versions ornementées et ce, jusqu’au début du XVIIe siècle, un succès tout à fait exceptionnel.
Fidèle à l’intimité de l’instrumentation vénitienne, Leonardo García Alarcón se borne à servir la fraîcheur et la proximité d’une musique dénuée de lourdeurs stylistiques et des conventions dont regorgera le répertoire lyrique dès la mort du compositeur de Giasone.
Florilège de couleurs, de styles et d'audaces, les Vespro della Beata Vergine témoignent du génie de Monteverdi, qui a inspiré l'Europe entière. Fidèle à son univers de nuances et d'intensité, Leonardo García Alarcón leur insuffle vitalité, ferveur et grâce.
Ulisse par Gioseffo Zamponi est écrit dans le style nouveau des opéras vénitiens avec la présence de personnages bien typés ; dans un langage qui, d’une part, allie le recitar cantado aux arie, et, d’autre part, alterne la théâtralité à des épisodes d’une grande émotion, cet opéra est une véritable découverte qui a enthousiasmé tous les artistes qui y ont participé à sa résurrection. Pour cette réalisation importante, les trois ensembles que dirige régulièrement Leonardo García Alarcón sont réunis.