Cappella Mediteranea

Cipriano de Rore, Ancor Che col partire

C’est avec un hommage au plus génial des compositeurs flamands de la Renaissance que Ricerar célèbre d’une façon très originale ses 35 ans ! L’oeuvre de Cipriano de Rore (1515/16- 1565) a connu un succès considérable, bien au-delà de son décès. Certains de ses madrigaux se retrouvent dans des dizaines de versions ornementées et ce, jusqu’au début du XVIIe siècle, un succès tout à fait exceptionnel. Pour marquer cet anniversaire, les principaux artistes de Ricercar ont apporté leur contribution originale à ce disque qui offrira un tableau très complet de l’oeuvre de Cipriano de Rore dans le domaine de la musique religieuse et celui de la musique profane. C’est le madrigal Ancor che col partire , avec son texte aux sous-entendus érotiques et ses nombreuses versions instrumentales, qui est le fil conducteur de ce programme.

Deux anniversaires à 450 ans d’écart

Voici un demi-millénaire, en 1515, naissait le compositeur franco-flamand Cipriano da Rore, l’un des tout premiers madrigalistes de son temps, à la croisée des influences franco-flamande et italienne. Quatre cent soixante-cinq ans plus tard naissait le label Ricercar. Pour célébrer ce double anniversaire, le label a décidé de publier un grand album rassemblant les divers enregistrements consacrés au vieux maître par tous les artistes qui, chez Ricercar, se sont penchés sur son répertoire (ainsi qu’une poignée de ses contemporains tels que Cabezo, Bovicelli, Gabrieli ou Bassano) : Cappella Mediterranea et le Chœur de chambre de Namur, les ensembles Clematis, L’Achéron, Vox Luminis et Doulce Mémoire, Bernard Foccroulle, … Les enregistrements, eux, ont tous été réalisés au cours des eux ou trois années passées, c’est bel et bien un anniversaire inédit !

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Distribution

Sortie en 2015 chez Ricercar, durée 67 minutes

Valls, Missa Scala Aretina, Sentier, Cappella Mediterranea

À propos

« Si ce programme est surtout consacré à une évocation du succès de la musique de de Rore durant les décennies suivirent son décès, il contient quelques très beaux exemples de ce qui constitue la majeure partie de son œuvre : le madrigal. Outre l’incontournable Ancor che col partire dans sa version originale à quatre voix, citons le délicieux Io canterei d’amore, dont la qualité de la mélodie supérieure permet que seule cette voix soit chantée alors que les autres sont confiées aux instruments. Le texte est de Pétrarque, l’un des poètes les plus utilisés par Cipriano. »

Jérôme Lejeune

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