« Alcina est une figure qui permet de mettre en scène l’ambivalence émotionnelle, très appréciée à l’époque baroque. Elle fascine. C’est à la fois la beauté incarnée, et , si on la regarde de plus près, un monstre. Nous avons beaucoup travaillé sur cette ambiguïté et la façon dont elle passe de la beauté à la décrépitude, dans le livret comme dans la musique ». Leonardo García Alarcón
Un homme assis dans un tas de cendres, frappé de malheurs et de souffrances indicibles, dont il ne comprend ni la raison, ni le dessein. La succession des épreuves. L’arbitraire. Le désarroi face à la souffrance. L’impossible compassion. L’incapacité de ses amis à le consoler. Sans cesse réactivée par l’actualité, l’idée de la souffrance injuste […]
Poursuivant l’exploration de l’opéra-ballet commencée avec Les Indes galantes il y a déjà deux saisons, le Grand Théâtre et Leonardo García Alarcón à la tête de sa Cappella Mediterranea, s’attribuent les services d’Angelin Preljocaj, la figure de proue de la chorégraphie française, pour mettre en scène Atys, ce chef-d’œuvre quelque peu oublié du grand Lully.
Une nouvelle saga familiale basée sur les opéras de Claudio Monteverdi : L’Orfeo, Il ritorno d’Ulisse in patria et L’incoronazione di Poppea
Après Le Couronnement de Poppée et L’Orfeo en 2022, le Festival d’Aix-en-Provence poursuit un mémorable cycle Monteverdi confié à Leonardo García Alarcón et Cappella Mediterranea avec Il ritorno d’Ulisse in patria – réitérant ainsi la place essentielle du compositeur dans sa programmation.
Leonardo García Alarcón nous fait redécouvrir le drame antique composé par Monteverdi ! Face à la rencontre progressive du tragique, les sentiments se bousculent chez le spectateur tout autant horrifié par l’histoire qu’émerveillé par la musique.
Cappella Mediterranea et Leonardo García Alarcón poursuivent leur collaboration fructueuse avec le Grand Théâtre de Genève. Après le succès d’Atys de Lully en 2022, l’ensemble s’attaque désormais au répertoire classique. Première incursion de Cappella Mediterranea dans l’œuvre de Mozart, cette production au casting trois étoiles sera résolument ambitieuse et inventive.
Le grand triomphateur de la soirée est bien le chef argentin Leonardo Garcia Alarcon. Son travail dans King Arthur est tout simplement admirable, s’intégrant parfaitement à la pièce de Dryden et à la réalisation généreuse de Di Fonzo Bo, il a sa large part dans l’impeccable continuité musicale d’une soirée qui dure trois heures. C’est un incroyable bonheur musical qu’il distille à la tête de sa formation, la magnifique Cappella Mediterranea. – Opera Online
« Enthousiasme unanime à Paris Bastille pour ovationner Les Indes Galantes de Jean-Philippe Rameau dans leur interprétation – Cappella Mediterranea de Leonardo García Alarcón, mise en scène – Clément Cogitore – et chorégraphie – Bintou Dembélé. Un bonheur baroque, un bonheur tout court. » – Stephane Gilbert, Opera Magazine