Sogno di una notte veneziana

Inventer le monde, jouer avec les émotions, souffrir, soupirer, s’abandonner puis mourir : mille reflets musicaux vers le monde des rêves par le Songe d’une nuit Vénitienne.

« La Sinfonia de la Notte de Cavalli, permet ensuite aux instrumentistes de mettre en valeur leur complicité musicale, sous l’œil attentif de Leonardo García Alarcón depuis son clavecin. La soprano Mariana Flores continue à mettre la musique au théâtre avec Voglio di vita uscir de Claudio Monteverdi. Elle offre au public, conquis, des vocalises souples et belles. Le concert se termine avec Che si puo fare de Barbara Strozzi. L’alternance voix et instruments de cette œuvre permet à Mariana Flores de montrer une incroyable gestuelle. Fascinant ! »

Jean-Noël Démard – Resmusica

Rêver en musique

Comment concevoir Venise sans les chants des amoureux et des hommes de la mer ? C’est sur les vagues de ce monde de voyages que la Cappella Mediterranea, dirigé par Leonardo García Alarcón, berce son « Sogno di una notte veneziana ».

« L’opéra, comme genre musical, est apparu dès lors où des compositeurs comme Giulio Caccini ont commencé à chanter et à s’accompagner eux-mêmes. C’est à partir de là qu’on a commencé à créer des pièces où il y avait des personnages.Ce concert nous donne l’occasion de rendre hommage à ces hommes, ces compositeurs qui ont été à l’origine de l’opéra. On voyage aussi à Venise où s’est ouvert, en 1637, le premier théâtre public du monde. On présente également la musique de Barbara Strozzi, élève de Francesco Cavalli, compositrice, chanteuse et éditrice de sa musique. »

– Leonardo García Alarcón