Leonardo García‑Alarcón sera à l’affiche en 2026 du Grand Théâtre de Genève et dirigera Castor et Pollux, le troisième opéra de Jean‑Philippe Rameau avec Cappella Mediterranea.
Cet opéra explore la thématique du pouvoir du sacrifice et des liens fraternels face aux lois divines. Pollux, fils immortel de Jupiter, renonce à son immortalité pour descendre aux Enfers et ramener son frère Castor à la vie. C’est avec le chorégraphe Edward Clug que Leonardo García‑Alarcón est invité à travailler cette oeuvre, où s’entrelacent amour fraternel, héroïsme et échos de guerre.
S’il est déjà l’auteur de nombreuses pièces pour clavier, de pièces religieuses et de circonstances, c’est un Jean-Philippe Rameau déjà cinquantenaire qui compose en 1733 sa première tragédie lyrique, Hippolyte et Aricie. Les Indes galantes suivent en 1735 et, enfin, en 1737, Castor et Pollux. Le compositeur intègre dans ces cinq actes ponctués de divertissements dansés des madrigalismes italianisants, des ornementations virtuoses, des progressions d’accords inhabituelles, des dissonances subtiles et de riches textures orchestrales, le tout visant à souligner les émotions des personnages et les tensions dramatiques.
Dans un double désir de retourner aux sources de l’œuvre et de faire découvrir une partition méconnue, Leonardo García-Alarcón et le chorégraphe roumain Edward Clug ont décidé de s’attaquer à la version rarement jouée de 1737, plus novatrice et plus subtile que celle remaniée en 1754. Sur fond d’une guerre entre deux peuples voisins ayant laissé des traces profondes, Rameau brosse un portrait quasi psychologique des personnages, en particulier d’un Pollux écartelé entre son amour pour Télaïre, la promise de son frère Castor, et son devoir envers ce dernier. Désireux de renoncer à son immortalité pour sauver son frère mortel tombé au combat, Pollux descend dans les enfers pour y prendre sa place. Ce dont il est question ici, c’est d’une fraternité qui se veut universelle et qui transcende tout – même la mort –, d’un amour inconditionnel et vainqueur des affres de la guerre.
Livret de Pierre-Joseph Bernard Version de 1737
Créé le 24 octobre 1737 par l’Académie royale de musique au Palais-Royal à Paris
Leonardo García-Alarcón | Direction musicale
Edward Clug | Chorégraphie et mise en scène
Marko Japelj | Scénographie
Leo Kulaš | Costumes
Tomaž Premzl | Lumières
Rok Predin | Vidéos
Mark Biggins | Direction des chœurs
Reinoud van Mechelen | Castor
Andreas Wolf | Pollux
Sophie Junker | Télaïre
Ève-Maud Hubeaux | Phébé
Charlotte Bozzi | Vénus / Une Planète
Alexandre Duhamel | Mars / Jupiter / Athlète 2
Giulia Bolcato | Minerve / Une suivante d’Hébé / Une ombre heureuse
Sahy Ratia | Amour / Athlète 1 / Le grand prêtre
Cappella Mediterranea
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Danseurs et danseuses du Ballet du Grand Théâtre de Genève
19h30
Grand Théâtre de Genève, Bâtiment des Forces Motrices
Genève, Suisse
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19h30
Grand Théâtre de Genève, Bâtiment des Forces Motrices
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15h00
Grand Théâtre de Genève, Bâtiment des Forces Motrices
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19h30
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