« Leonardo García Alarcón et Mariana Flores insufflent une vitalité et une théâtralité irrésistibles à ce répertoire. Ils vivent intensément chaque parcelle de l’univers de Monteverdi et se donnent corps et âme dans la défense de son œuvre. »
Ici Musique, Québec
L’intention de « Lettera Amorosa », explique Leonardo García Alarcón est de présenter le » microcosme musical de Monteverdi, qui était certes maître de chapelle à San Marco (Venise), mais aussi compositeur d’opéra et de taverne. » Avec ce programme, Cappella Mediterranea veut mettre en relief grâce à la limpidité d’une seule voix ; « les qualités philosophiques de l’œuvre de Monteverdi et le regard qu’elle pose sur la nature humaine». Le chef argentin rappelle au passage que Monteverdi, « est le premier musicien qui écrit dans ses œuvres l’instrumentation précise de chaque instrument. Monteverdi a changé la musique. Il n’a pas seulement posé les bases de l’opéra italien tel qu’on le connaît de nos jours, il a surtout entièrement rénové la façon de mettre la parole en musique. Recherchant l’expression idéale du verbe, il a opéré une véritable fusion de la matière poétique et musicale, créant ainsi des mondes sonores inouïs et totalement inédits. Affranchir les mots, libérer les sons, les transformer en émotions pures, telle est la tâche que Monteverdi est parvenu à accomplir. »
Claudio Monteverdi (1567-1643)
Dal mio Permesso amato a voi ne vegno [L’Orfeo, favola in musica, Mantua, 1607]
Ed è pur dunque vero [Scherzi Musicali, Venecia, 1632]
Pianto della Madonna [Selva morale e spirituale, Venecia, 1640]
Disprezzata Regina [L’Incoronazione di Poppea, Venecia, 1642]
Quel sguardo sdegnosetto [Scherzi Musicali, Venecia, 1632]
Lamento della Ninfa [Libro VIII de Madrigales, Venecia, 1638]
Jubilet [Selva morale e spirituale, Venecia, 1640]
Ohimé ch’io cado [Quarto scherzo delle airose vaghezze, Carlo Milanuzzi, Venecia, 1624]
Laudate Dominum [Selva morale e spirituale, Venecia, 1640]
Voglio di vita uscir [Archivio dei Filippini de Nápoles]