Une des caractéristiques du Baroque en Amérique est la classification des faits, des personnes, des manifestations, etc. Et ce, en se référant à l’origine ethnique. Cette même méthode nous a été utile pour élaborer une proposition d’interprétation de la musique du Codex de l’évêque Jaime Baltasar Martínez Compañón, en classant et en déterminant les apports les plus significatifs de la musique baroque de tradition orale dans le Nord péruvien. Afin de comprendre l’évolution et le développement musical depuis l’époque des Incas jusqu’à nos jours, les chroniques espagnoles écrites à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe nous servent de support. Pour ce qui est du métissage et de l’évolution de la musique afro-créole, nous avons eu recours aux études réalisées par des chercheurs qui se sont penchés sur les documents du XVIIIe siècle, tout en nous intéressant aux formes, aux instruments et aux façons d’exécuter actuellement les musiques décrites dans les chroniques mentionnées
Yyaî Jesuchristo (Dulce Jesús mío)
Anonyme (ca.1740) / Archivo misional jesuítico de Chiquitos – Bolivie
Sonata “Pastoreta Ychepe Flauta” pour flute, cordes et base continue
Anonyme (ca.1740) / Archivo misional jesuítico de Chiquitos – Bolivie
Vaya de Xacara amigos
Raphael Antonio Castellanos (Antigua Guatemala, 1765 – Ciudad de Guatemala, 1791)
Codex “Baltasar Martínez Compañón”
Anonyme (ca.1785) / Diócesis de Trujillo – Pérou
Alleluia
Anonyme (XVIII siècle) – Santiago de Guatemala
No duermas
Carlos Patiño (Cuenca – Espagne / 1600-1675)
Codex “Baltasar Martínez Compañón”
Lamentatio Jeremiae
Tomás de Torrejón y Velasco (1644 – 1728)
Codex “Baltasar Martínez Compañón”
Mariana Flores, soprano
Francisco Mañalich, ténor
Leonardo García Alarcón, direction
Cappella Mediterranea
Maîtrise du Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre de Genève
20h30
Genève, La Cité Bleue
20h00
Auditorium de Radio France
Paris, France