Première création de théâtre musical à La Cité Bleue, ce projet qui réunit comédiens et musiciens est l’occasion d’expérimenter ce nouvel espace de création artistique, tel qu’imaginé par Leonardo García Alarcón.
« Dirigeant avec discrétion depuis la scène où il se mêle aux artistes, Leonardo García Alarcón n’hésite pas non plus à joindre sa voix à celles des autres, entrant dans ce chœur et ce cœur battant au rythme des batailles et de l’amour contés. Les musiciens demeurent en parfaite osmose avec la partition, qui ne leur laisse parfois que très peu de temps ou de notes pour montrer l’étendue de leur art qu’ils honorent malgré cela haut la main. »
Elodie Martinez – Opera Online, mai 2024
« Et comment ne pas saluer les dix musiciens de Cappella Mediterranea ? Leur alchimie inimitable de souplesse de continuo et de richesse des timbres s’illustre entre autres avec la suggestivité picturale des touches apportées par la flûte et le cornet de Rodrigo Calveyra ou le théorbe de Quito Gato, sans oublier ses percussions. »
Gilles Charlassier – Classicagenda, mai 2024
« On aime voir les musiciens occuper l’espace, se déplacer, composer des groupes changeants, occuper le plateau (voire danser avec fougue comme le violoniste Yves Ytier déjà remarqué dans cet exercice dans Orfeo). On est dans une recherche d’un genre nouveau, très fluide, à mi-chemin de la mise en espace et de la mise en scène, à la fois simple et élégante, laissant toute sa place à l’émotion. […] Car, côté musique, c’est une belle réussite. Une réussite à laquelle tous participent. »
Charles Sigel – ForumOpéra, mai 2024
Chants d’amour et de guerre
Tancrède aperçoit une femme maure au bord d’un point d’eau. Il en tombe immédiatement amoureux. Elle s’appelle Clorinde et c’est une guerrière redoutable. Il la cherche à chaque bataille, va jusqu’à tenter de la protéger, jusqu’au jour où Clorinde change d’armure, voulant passer inaperçue. Tancrède ne la reconnait pas et la blesse à mort, croyant affronter un guerrier inconnu.
Reprenant l’histoire de Tancrède et Clorinde mise en poème à la fin du XVIe siècle par Torquato Tasso dans La Jerusalem delivrée, Amour à mort se situe au carrefour du madrigal, de l’opéra et de l’intermède. Les récits se mêlent et l’orchestre participe à l’intrigue. Les œuvres instrumentales, les nouvelles compositions de Leonardo García Alarcón et les improvisations font écho à l’univers sonore de pour soutenir les moindres inflexions poétiques des passions humaines, des états de guerre, de calme et d’amour.
Prochaines dates
Programme
Le répertoire musical comprend des pièces de :
Claudio Monteverdi (1567 – 1643) Mateo Flecha (1481 – 1553) Sigismondo d’India (1582 – 1629) Robert White (1538 – 1574)
et des nouvelles compositions de Leonardo García Alarcón.
Distribution
Leonardo García Alarcón – Direction musicale et composition Jean-Yves Ruf – Mise en scène
Rodrigo Calveyra – Assistant à la direction musicale Anouk Werro – Assistante à la mise en scène Laure Pichat – Scénographie Victor Egéa – Lumières Claudia Jenatsch – Costumes