« Leonardo García Alarcón propose une approche réfléchie et extrêmement théâtrale de L’Orfeo de Monteverdi (1607). Malgré la liste détaillée des instruments publiée par le compositeur dans la partition, le chef d’orchestre doit encore résoudre de nombreuses interrogations. L’approche de García Alarcón consiste à personnaliser chaque moment avec une variété de couleurs et de textures, en contrastant soigneusement l’action sur terre, la danse et les réjouissances du mariage d’Orphée et d’Eurydice avec des scènes dans les ténèbres, où le héros est allé implorer le retour de son épouse femme après sa mort tragique et prématurée. »
Judith Malafronte pour OpéraNews
« « Appassionato subito » pour cette nouvelle version de L’Orfeo par Leonardo García Alarcón et son ensemble Cappella Mediterranea : une véritable réussite, qui régénère cette œuvre phare du répertoire baroque. »
Tom Mébarki pour Première Loge
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Forum Opera
« Alors Orfeo franchit l’Achéron. Et viennent cinquante secondes miraculeuses, la sinfoniadu passage, d’une douceur surnaturelle jouée « pian-piano avec les viole da braccio, un orgue de bois et une contrebasse de viole » (dixit Monteverdi), et suivie d’un silence de quelques secondes. « Ce n’est pas de la musique : un nuage, une brume, une vapeur, un voile – et surtout du mystère ». C’est ce qu’écrit Philippe Beaussant et c’est exactement ce que donne à entendre la Cappella Mediterranea. L’abominable Charon s’endormira et cette longue séquence s’achèvera par un chœur des esprits infernaux. Voilà cette scena dont Valerio Contaldo et Leonardo García Alarcón donnent une lecture à la fois intense et suspendue, vocalement resplendissante, qu’illumine toute la palette de sentiments suggérée par la voix. […] Encore un instant miraculeux, dix-neuf mesures impalpables : la blême déploration d’Euridice, « Ainsi donc, tu me perds pour m’avoir trop aimée ». Le temps reste suspendu. Comme la voix de Mariana Florès. Impalpable, ailée, surnaturelle. Tout est dans la partition, bien sûr, Monteverdi a tout pressenti, tout inventé, tout noté. Fidélité totale ici de la réalisation. D’où l’émotion et le souffle coupé. »
Charles Sigel pour Forumopéra
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« Après s’être imposée sur scène en Europe (Pays Bas, Belgique, France et Espagne) et en Amérique du sud (Argentine et Brésil), la version de L’Orfeo de Monteverdi par Leonardo Garcia Alarcon arrive enfin au disque dans une distribution identique aux productions scéniques, avec notamment le ténor Valerio Contaldo dans le rôle d’Orfeo, et la soprano Mariana Flores, lumineuse dans ceux de La Musica et d’Euridice »
Gabriel Garrido pour Radio France
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France Musique – Interview de Leonardo García Alarcón dans l’emission Musique Matin par Jean-Baptiste Urbain
France Musique – emission En Piste ! par Emilie Munera et Rodolphe Bruneau-Boulmier