
Porté par une distribution haute en couleur, un ensemble instrumental de dix musiciens, et l’inventivité scénique de Julien Condemine, ce mini-opéra aux allures de voyage spatio-temporel se nourrit de l’héritage baroque pour mieux questionner notre époque. Visuellement audacieux, musicalement savoureux, et brillamment dirigé par Leonardo García-Alarcón, Les Dinos et l’Arche est un opéra pour les esprits curieux de tous âges.
Entre satire et tendresse, Les Dinos et l’Arche réunit humains, animaux et créatures disparues dans une société en mutation, miroir déformant mais révélateur de la nôtre. Dans un tourbillon d’émotions, de dialogues absurdes, éclats de rire et de métamorphoses spectaculaires, on voit bien que les dinosaures sont obligés de s’adapter pour survivre dans un monde voué à l’extinction… Cela nous évoquerait-il quelque chose ?
Hélas, les dinosaures, rêve des enfants de tous âges, ont disparu. Bien sûr, dans les livres, on parle d’une météorite qui a dévasté la planète. Mais si les dinosaures avaient raté l’Arche de Noé à cause d’un cadran solaire déréglé par les nuages ? Dans cette fable musicale aussi drôle que profonde, Charles Darwin lui-même, avec sa charmante Iguane recueillie sur l’archipel Galápagos, remonte le temps pour offrir une seconde chance aux grands reptiles. À bord d’un vaisseau fantastique, les dinosaures partent alors en quête d’une plante magique qui pourrait les sauver du Déluge, en les métamorphosant en oiseaux…
Entre satire et tendresse, Les Dinos et l’Arche réunit humains, animaux et créatures disparues dans une société en mutation, miroir déformant mais révélateur de la nôtre. Dans un tourbillon d’émotions, de dlogues absurdes, éclats de rire et de métamorphoses spectaculaires, on voit bien que les dinosaures sont obligés de s’adapter pour survivre dans un monde voué à l’extinction… Cela nous évoquerait-il quelque chose ?
Les Dinos et l’Arche, un opéra darwiniste, une fable dystopique
Musique de Thomas Leininger (*1981)
Livret de Cédric Costantino (*1974) et Tina Hartmann (*1973)
Première mondiale en français à La Cité Bleue
Durée : 1 heure 20 minutes, sans entracte
Dès 10 ans
à Margareta Nordin et à la Municipalité de Savennières (FR).
Cette production bénéficie du soutien du Prince et de la Princesse de Chimay. Nous les remercions pour leur accueil en résidence au Château de Chimay.
Thomas Leininger, compositeur
Cédric Costantino et Tina Hartmann, livret
Cédric Costantino, Myrielle Schnewlin & Thomas Leininger, adaptation française
Julien Condemine, mise en scène
Nikolett Kuffa, assistante à la mise en scène
Margaux Blanchard, dramaturgie
Hélène Fief, scénographie
Sylvain Wavrant, création costumes
Estelle Boul, assistante costumière
Jeanne Tanguy, Lila Bouet, stagiaires costumes
Avec la participation de la Maison Vermeulen, plumassier
Sylvain Séchet, création lumières/vidéo
Leonardo García-Alarcón, direction musicale
Jacopo Raffaele, assistant à la direction musicale
Ariel Rychter, assistant à la partition
Cappella Mediterranea
Acteurs-chanteurs :
Mariana Silva, l’iguane de Darwin / la femme de Noé
Sebastià Peris, Darwin / Noé
Les dinosaures :
Daria Novik, Brachiosaurus
Valérie Pellegrini, Struthiomimus
Julia Deit-Ferrand, Tricératops
Diego Galicia Suárez, Archæoptéryx
Charles Sudan, Anatosaurus
Baptiste Jondeau, Parasaurolophus
Oscar Esmerode, Vélociraptor
Raphaël Hardmeyer, Tyrannosaurus
Les mammifères :
Sarah Matousek, Chat
Lidija Jovanović, Kangourou
Bastien Masset, Rat
Félix Le Gloahec, Chien