Chouchane Siranossian, invitée d’honneur des Festivals de Wallonie 2019, a retrouvé Leonardo García Alarcón en mai 2020 pour inaugurer après le premier confinement à Namur ce programme autour du violon de Bach à l’Opéra de Dijon.
« Ces œuvres sont des chefs-d’œuvre de la musique instrumentale, sans pour autant être éloignées de la musique vocale »
Chouchane Siranossian et Leonardo García Alarcón
Dans l’Europe de la première moitié du XVIIe siècle, la musique instrumentale devient source d’expérimentations sonores et expressives. Influencés par la rhétorique vocale, les compositeurs cherchent une poétique musicale nouvelle. Le genre évolue par l’accroissement de la virtuosité, l’invention, l’improvisation et la recherche de sonorités étonnantes. Le violon est l’instrument idéal pour ce nouveau répertoire initié par des musiciens comme Farina, Schmelzer, Biber, Pisendel et Bach… Issues du stylus Phantasticus, ces oeuvres s’affranchissent des conventions et des usages et explorent de nouvelles possibilités expressives.
Chouchane Siranossian, Balázs Maté et Leonardo García Alarcón vous en proposent ici une démonstration d’une subtile agilité.
La Farina – Carlo Farina, 6’20
Victori der Christen – Andreas Anton Schmelzer, 9’
Sonate en ré majeur – Georg Muffat, 13′
Passacaille, sonate no 6 – Johann Gottfried Walther, 8’
Sonate pour violon en do mineur BWV 1024 – Johann Sebastian Bach, 13’
Fugue en sol mineur BWV 1026 – Johann Sebastian Bach, 4’30
Sonate pour violon en mi mineur BWV 1023 – Johann Sebastian Bach, 11’
Sonate pour violon en sol majeur BWV 1021 – Johann Sebastian Bach, 9’10
Chouchane Sinarossian, violon
Balázs Máté, violoncelle et basse de violon
Leonardo García Alarcón, clavecin allemand et direction