À Propos
Suite pour orchestre n°3, en ré majeur, BWV 1068
Concerto brandebourgeois n°1, en fa majeur, BWV 1046
Concerto brandebourgeois n°2, en fa majeur, BWV 1047
Concerto brandebourgeois n°4, en sol majeur, BWV 1049
à 20h
Suite pour orchestre n°2, en si mineur, BWV 1067
Concerto brandebourgeois n°3, en sol majeur, BWV 1048
Concerto brandebourgeois n°6, en si bémol majeur, BWV 1051
Concerto brandebourgeois n°5, en ré majeur, BWV 1050
Philippe Jordan, Direction musicale
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Composés en 1721, les six Concertos « brandebourgeois » ont été dédiés par Johann Sebastian Bach au Margrave de Brandebourg (grand-oncle du roi de Prusse Frédéric II, dit « Le Grand »). La dédicace, rédigée en français selon la coutume en usage en Prusse, donne le titre de « Six Concerts avec plusieurs instruments ». Chacun d’eux, en effet, présente un effectif instrumental différent, avec en particulier des solistes variables. Plusieurs modèles formels y sont utilisés et bien souvent mêlés : celui du concerto « grosso » (alternance de deux groupes instrumentaux et dialogue entre eux) et celui du traditionnel concerto de soliste. Le nombre de mouvements et la structure générale sont également variables d’un concerto à l’autre. Au-delà-même de cette variété des formes, c’est la polyphonie de styles qui force l’attention : les esthétiques allemande (la règle du contrepoint), italienne (le goût de la pure virtuosité instrumentale) et française (l’utilisation de danses répertoriées, ancrées dans le souvenir d’un Lully ou d’un Couperin) s’y voient en effet réunies.